Shopping [ PV : Julia Evans ]

Juliet entra dans le grand centre commercial, aujourd’hui il faisait beau et la miss avait décidé de sortir pour ne pas rester enfermée chez elle. Elle s’était vêtue d’une robe noire à points dorés, avec un collant sans pieds noir. Ses chaussures étaient de simples ballerines noires et dorées, allant parfaitement avec sa robe. Ses cheveux étaient lâchés, elle avait mis des boucles d’oreilles dorées, celles-ci étaient des ronds, et non pas des anneaux, avec comme image au centre Mickey. Il faut dire que Juliet était une fan des Walt Disney. Son maquillage se contentait de mascara et de crayon noir, pas plus. Elle n’aimait pas être chargée au niveau du visage, après elle trouvait cela artificiel.
Nous disions donc que par cette belle journée, Juliet était sortie au centre commercial. A vrai dire ses deux meilleures amis n’étaient pas libre aujourd’hui, alors elle s’était accordée une après-midi shopping. Sa grand mère lui avait donné, presque de force, vingt euro, ainsi que sa tante. Avec les dix euro que Juliet avait déjà prévu elle avait de quoi s’acheter se qu’elle voulait.
La voilà donc qui pénètre dans le centre commercial, l’œil brillant et heureuse d’être là. Il faut bien avouer que les centre commercial ont le don de rendre le sourire aux jeunes filles, surtout lorsqu’elles savent qu’elles peuvent s’acheter des fringues. Juliet se dirigea vers le magasin de fringues tout en relevant ses lunettes de soleil sur sa tête.

* J’espère trouver mon bonheur aujourd’hui ! Bon que me faut-il déjà ? Hm… il me semble que rien ne presse. Je peux donc me faire plaisir. *

Elle avançait parmi les allées de vêtements, plus particulièrement vers les robes, remarquant une jolie petite tunique rouge à points blancs. Elle pensa immédiatement à Minnie et la trouve de suite à son goût. Elle la prit pour aller l’essayer plus tard, elle ne faisait pas réellement attention aux gens autour d’elle. Ce qui devait arriver, bien sûr vous l’aurez deviné, fini par lui arriver. Elle bouscula une personne, une jeune fille pour être exacte. Juliet se sentit toute génée et s’excusa immédiatement.

- « Je suis vraiment navrée, je ne voulais pas vous bousculer ! Excusez moi ! »

Puis elle regarda plus attentivement la jeune personne, il lui semblait l’avoir déjà vu quelque part. Peut être au lycée, ou tout simplement au centre commercial. On voit beaucoup de monde dans un endroit pareil, ce ne serait pas impossible.

- « Ne nous sommes nous jamais vu auparavant ? »

Juliet aida, un peu confusément il faut l'avouer, la jeune dame qu'elle venait de bousculer à ramasser sa pile d'habits. Quand à elle, son choix s'était limité à une robe pour l'instant, et heureusement elle ne l'avait pas fait tomber. Une jeune vendeuse se dirigea par ici pour savoir ce qui se passait, mais Juliet lui fit comprendre par un petit geste que ce n'était rien de grave. Elle se tourna vers la jeune femme et lui tendit les habits qu’elle venait de ramasser. Elle se releva et attrapa un panier qui se trouvait à même pas un mètre d’elle, elle le tendit à la jeune femme pour qu’elle y mette sa tonne de vêtements et puisse y voir plus clair.

- « En effet oui, je suis à l’université. Vous aussi ? »

Juliet observa la jeune femme, il lui semblait vraiment l’avoir aperçue. Mais peut être ressemblait-elle seulement à toutes ces jeunes filles qui se vêtissent de mini jupe, de décolletés, et se maquille beaucoup. Ce pourrait être le cas, mais miss Stuart était persuadée de l’avoir déjà vu. Elle se rendit compte qu’elle était en train de dévisager, presque, cette jeune personne. Décidément cette belle après midi ne commençait pas aussi bien qu’elle l’avait prévue ! Pour ne pas déclencher une atmosphère tendue elle décida de se présenter. Tout en espérant que cette personne serait amicale après leur rentre-dedans.

- « Je m’appelle Juliet, et vous, quel est votre nom ? »

Elle fit signe à cette jeune personne de continuer leur conservation en cherchant quelques autres fringues. D’autant plus que tout le monde les regardaient, et ce n’est pas que Juliet n’aimait pas cela. Mais dans ces conditions ça ne lui plaisait pas tellement. Elles avançaient lentement pour bien prendre le temps de regarder les habits, mais surtout pour s’entendre parler. C’est bien connu que de parler d’un bout à l’autre d’une pièce n’est pas très commode.